« Dès mes 12 ans, je voulais devenir avocate familialiste », de sorte que Laurence étudie le droit dans ce seul objectif. Ses premières années au barreau sont toutefois harassantes : pour ne pas craquer et pour trouver son équilibre, Laurence reprend le sport, en commençant par le yoga.

Laurence est assidue, et bonne élève, au point que le professeur l’encourage à approfondir ses connaissances. Laurence suit alors les formations requises et passe les examens. En 2014, elle devient professeure de Pilates, avec l’autorisation du Conseil de l’Ordre. « La méthode met en œuvre neuf principes : respiration, concentration, contrôle, centrage, précision, développement équilibré des muscles, rythme et fluidité, travail de tout le corps et enfin relaxation ». Il se murmure que des avocates du barreau de Bruxelles sont ses élèves…

Le métier d’avocate est aliénant : « Être véritablement ‘dans son corps’ quelques heures par semaine permet de se recentrer, de prendre une distance par rapport aux dossiers qui peuvent mobiliser toutes nos pensées. » La pratique du sport a-t-elle sa place dans nos agendas ? Totalement : « En réservant un temps pour soi-même, on gagne en détente et énergie, à la grande satisfaction de nos clients, souvent bousculés par les difficultés qui les amènent à nous consulter ».

Sa pratique du barreau a aussi évolué : après dix années de contentieux plus classique, Laurence se forme au droit collaboratif et à la médiation et suit des cours de communication et gestion émotionnelle, de psychologie du couple, de la famille et de l’enfant. Elle est formatrice en droit collaboratif depuis 2012 et enseigne les MARC’S au sein du CAPA depuis 2023.

« Un même désir de transmission et de perfectionnement m’anime, que j’enseigne le Pilates, le droit collaboratif ou les MARC’S. J’aime proposer des outils pour un mieux-être et m’enrichir du vécu de ceux qui les expérimentent ».

Me KNOTT est bien dans son corps, mais aussi dans ses gants… de boxe : loin du yoga, vous pourriez également la croiser sur un ring… et vous faire envoyer dans les cordes.

Un grand merci à Vincent Defraiteur pour les textes et à Marc Isgour pour les portraits des avocats.