Le barreau, moi ? Jamais !

« Malheureusement, j’ai vite compris que traduire des rapports de comités d’entreprises ou des contrats m’ennuierait très rapidement », dans la première vie de Françoise qui était donc traductrice, diplômée de l’ISTI en français, néerlandais et anglais.
Pour parfaire sa connaissance du néerlandais juridique, Françoise accomplit des candidatures en droit en horaire décalé. Sur sa lancée, Françoise termine toutefois en 5 ans sa licence et se cherche alors de nouveaux horizons avec un seul objectif : ne pas rentrer au barreau !
« Et puis un jour, le virus du barreau m’a frappée, comme une révélation » : Françoise prête serment à 34 ans et entame une nouvelle vie et, avec elle, « un parcours exigeant, parfois difficile, souvent stressant mais tellement passionnant ».
Sa première expérience a bien entendu enrichi Françoise : « avoir été salariée donne une autre perspective des avantages et des inconvénients du statut d’indépendant. Avoir travaillé dans une grande entreprise aide à comprendre les contraintes et les difficultés auxquelles font face certains clients ». En somme, Françoise estime que rien ne se perd, que chaque compétence acquise trouve, un jour ou l’autre, une utilité particulière pour un dossier, une stratégie judiciaire…
Quant à ses nouvelles études, il faut parfois prendre le risque de suivre son instinct, ne serait-ce que pour ne pas vivre de regret. « Si le métier d’avocat ne m’avait pas convenu, j’aurais cherché une autre voie, mais au moins après avoir essayé ».
Me DACHE est tellement passionnée par notre profession qu’elle a été membre du Conseil de l’Ordre et secrétaire du bâtonnier KRINGS. Aujourd’hui encore, elle est membre du cabinet du bâtonnier en charge du stage.
Un grand merci à Vincent Defraiteur pour les textes et à Marc Isgour pour les portraits des avocats.