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Comment choisir son avocat?

Trouver l’avocat qui correspond à vos besoins spécifiques est une étape important pour garantir une défense efficace de vos droits.  

Annuaire

Annuaire officiel des avocats inscrits à l’Ordre français des avocats du barreau de Bruxelles. 

Si, parmi les noms d’avocats répondant à vos critères de recherche, certains apparaissent en surligné, c’est en raison de leur qualité de spécialiste. Un avocat spécialiste est celui dont l’expertise dans une ou plusieurs matières est reconnue par son barreau et par son Ordre communautaire. Il s’agit d’un titre valable pour une durée de 5 ans, renouvelable, et dont l’octroi répond à une série de critères stricts. Les avocats dont les noms ne sont pas surlignés ne portent pas le titre de spécialiste mais sont praticiens de la matière. Dans tous les cas, nous vous invitons à vous renseigner sur la pratique de l’avocat et ses compétences.

Formulaire de l’annuaire

(*) Les avocats peuvent cependant intervenir en toute matière

Choisir son avocat

Quels critères pour identifier mon avocat ? 

Recherchez un avocat compétent dans le domaine juridique qui vous concerne. Veuillez noter qu’il existe une différence entre un avocat spécialiste et un praticien. Un avocat spécialiste est celui dont l’expertise dans une ou plusieurs matières est reconnue par son barreau et par son Ordre communautaire. Il s’agit d’un titre valable pour une durée de 5 ans, renouvelable, et dont l’octroi répond à une série de critères stricts. Les avocats qui ne portent pas le titre de spécialiste sont praticiens de la matière. Dans tous les cas, nous vous invitons à vous renseigner sur la pratique de l’avocat et ses compétences.

La langue dans laquelle vous communiquez avec votre avocat et la langue de la procédure sont importantes pour une bonne compréhension de votre dossier et de vos besoins. Veuillez vérifier dans l’annuaire les langues parlées par les avocats que vous avez sélectionnés. 

En Belgique, il n’existe pas de barème imposé. Les honoraires sont fixés librement par chaque avocat, dans les limites d’une juste modération, qui peut faire l’objet d’un contrôle de la part de l’Ordre des avocats. Demandez à votre avocat, avant toute intervention, quelle méthode de calcul des honoraires et des frais il utilise. Pour plus d’informations, consultez notre FAQ sur les honoraires.

Le barreau de Bruxelles s'engage pour l'accès à la justice des victimes de violences. Le 8 mars 2022, notre Ordre a signé la Charte des principes fondamentaux sur l’accès à la justice des victimes de violences de l’Union internationale des avocats. Dans le cadre de cet engagement, les avocats disposant d’une formation et d’une pratique de la problématique des violences de genre ont été répertoriés. Retrouvez la liste complète des avocats formés à la prise en charge des violences sexuelles et intrafamiliales ci-dessous.

Les deux Ordres du barreau de Bruxelles ont également lancé le projet Lawyers Victims Assistance (LVA), offrant un soutien spécifique aux victimes de violences sexuelles et intrafamiliales. Des avocats volontaires, spécialement formés, fournissent des consultations juridiques rapides et gratuites aux victimes. Ce dispositif pilote s’inscrit dans le cadre d’un protocole signé en 2023 avec le parquet de Bruxelles et les 6 zones de police de Bruxelles. 

Le droit collaboratif est un processus de négociation volontaire et confidentiel où les parties, assistées par des avocats spécialisés, travaillent ensemble pour trouver un accord mutuellement acceptable et durable. Ce processus vise à élaborer des solutions sur mesure qui répondent aux priorités de chacun. Si les parties le souhaitent, les accords de droit collaboratif  peuvent être soumis au tribunal pour être entérinés si souhaité. Découvrez la liste des avocats formés au droit collaboratif.

La résolution de conflits ne se limite pas aux procédures judiciaires. Des méthodes alternatives, comme la médiation, offrent de nombreux avantages. La médiation est un processus volontaire et confidentiel de règlement des litiges, dirigé par un tiers neutre, le médiateur, qui est indépendant et impartial.

Pour devenir médiateur, il est nécessaire de suivre une formation spécialisée reconnue et d’obtenir un agrément officiel. Découvrez ci-dessous la liste des avocats médiateurs agréés.

Modes alternatifs de résolution de conflits

La médiation

Il s'agit d'un processus volontaire et confidentiel pour résoudre les litiges avec l’aide d’un tiers neutre. Le médiateur est donc indépendant et impartial : il facilite le dialogue entre les parties pour les aider à trouver un accord mutuel, sans juger ni conseiller. Les parties jouent un rôle actif dans le processus, qui peut se faire en parallèle ou en remplacement de procédures judiciaires. Si le médiateur est agréé, les accords peuvent être homologués par un juge. 

Le droit collaboratif 

Il s'agit d'une méthode de négociation volontaire et confidentielle où les parties, assistées par des avocats spécifiquement formés, travaillent ensemble pour trouver un accord mutuellement acceptable et durable. Ce processus vise à élaborer des solutions sur mesure qui répondent aux priorités de chacun. Les avocats s'engagent, en cas d’échec du processus, à ne pas prendre en charge la phase contentieuse du dossier. Si les parties le souhaitent, les accords de droit collaboratif peuvent être soumis au tribunal pour être entérinés. 

La négociation 

Ce mode alternatif vise à résoudre les conflits de manière amiable par le dialogue et le compromis. Elle peut être réalisée directement par les parties, par leurs avocats, ou avec l'aide d'une tierce personne choisie. Contrairement à la médiation ou au droit collaboratif, la négociation n'a pas de cadre ou de règles spécifiques et ne requiert pas de formation particulière. Elle peut avoir lieu à tout moment, avant, pendant ou après une procédure judiciaire, et les accords peuvent être soumis au tribunal pour être entérinés si souhaité.

La conciliation 

Elle permet de résoudre les différends avec l'aide d'un tiers spécialisé, qui intervient pour faciliter un accord. Le conciliateur, indépendant et actif, écoute les parties, évalue leurs points de vue, et propose des solutions dans le but de trouver un terrain d’entente. Les parties définissent les modalités de la conciliation, telles que la confidentialité et les points à traiter. Dans certains cas, un juge peut également conduire la conciliation. 

L'arbitrage 

Il s'agit d'un processus où un ou plusieurs arbitres, choisis et rémunérés par les parties, résolvent un conflit en dehors des tribunaux traditionnels. Après avoir examiné le dossier, les arbitres rendent une sentence qui s'impose aux parties et peut être exécutée comme un jugement. Contrairement aux jugements, la sentence arbitrale est généralement non appelable, sauf accord des parties. L'arbitrage nécessite le consentement des parties et est souvent utilisé pour des litiges techniques ou internationaux. Certaines affaires, comme les questions familiales, ne peuvent pas être arbitrées.

La tierce décision obligatoire (TDO) 

C'est un mode alternatif de résolution des conflits par lequel les parties mandatent un « tiers décideur », qui n’est ni arbitre ni juge, pour qu’il se prononce sur un ou plusieurs points litigieux, juridiques ou techniques. Sa décision, équivalente à un contrat, est contraignante pour les parties. Le juge est également tenu par la décision du tiers décideur et devra s’y conformer si un litige lui est ensuite soumis, sauf dans certaines situations particulières.