Comment choisir son avocat?
Trouver l’avocat qui correspond à vos besoins spécifiques est une étape important pour garantir une défense efficace de vos droits.
Annuaire
Annuaire officiel des avocats inscrits à l’Ordre français des avocats du barreau de Bruxelles.
Si, parmi les noms d’avocats répondant à vos critères de recherche, certains apparaissent en surligné, c’est en raison de leur qualité de spécialiste. Un avocat spécialiste est celui dont l’expertise dans une ou plusieurs matières est reconnue par son barreau et par son Ordre communautaire. Il s’agit d’un titre valable pour une durée de 5 ans, renouvelable, et dont l’octroi répond à une série de critères stricts. Les avocats dont les noms ne sont pas surlignés ne portent pas le titre de spécialiste mais sont praticiens de la matière. Dans tous les cas, nous vous invitons à vous renseigner sur la pratique de l’avocat et ses compétences.
Formulaire de l’annuaire
Quels critères pour identifier mon avocat ?
Modes alternatifs de résolution de conflits
La médiation
Il s'agit d'un processus volontaire et confidentiel pour résoudre les litiges avec l’aide d’un tiers neutre. Le médiateur est donc indépendant et impartial : il facilite le dialogue entre les parties pour les aider à trouver un accord mutuel, sans juger ni conseiller. Les parties jouent un rôle actif dans le processus, qui peut se faire en parallèle ou en remplacement de procédures judiciaires. Si le médiateur est agréé, les accords peuvent être homologués par un juge.
Le droit collaboratif
Il s'agit d'une méthode de négociation volontaire et confidentielle où les parties, assistées par des avocats spécifiquement formés, travaillent ensemble pour trouver un accord mutuellement acceptable et durable. Ce processus vise à élaborer des solutions sur mesure qui répondent aux priorités de chacun. Les avocats s'engagent, en cas d’échec du processus, à ne pas prendre en charge la phase contentieuse du dossier. Si les parties le souhaitent, les accords de droit collaboratif peuvent être soumis au tribunal pour être entérinés.
La négociation
Ce mode alternatif vise à résoudre les conflits de manière amiable par le dialogue et le compromis. Elle peut être réalisée directement par les parties, par leurs avocats, ou avec l'aide d'une tierce personne choisie. Contrairement à la médiation ou au droit collaboratif, la négociation n'a pas de cadre ou de règles spécifiques et ne requiert pas de formation particulière. Elle peut avoir lieu à tout moment, avant, pendant ou après une procédure judiciaire, et les accords peuvent être soumis au tribunal pour être entérinés si souhaité.
La conciliation
Elle permet de résoudre les différends avec l'aide d'un tiers spécialisé, qui intervient pour faciliter un accord. Le conciliateur, indépendant et actif, écoute les parties, évalue leurs points de vue, et propose des solutions dans le but de trouver un terrain d’entente. Les parties définissent les modalités de la conciliation, telles que la confidentialité et les points à traiter. Dans certains cas, un juge peut également conduire la conciliation.
L'arbitrage
Il s'agit d'un processus où un ou plusieurs arbitres, choisis et rémunérés par les parties, résolvent un conflit en dehors des tribunaux traditionnels. Après avoir examiné le dossier, les arbitres rendent une sentence qui s'impose aux parties et peut être exécutée comme un jugement. Contrairement aux jugements, la sentence arbitrale est généralement non appelable, sauf accord des parties. L'arbitrage nécessite le consentement des parties et est souvent utilisé pour des litiges techniques ou internationaux. Certaines affaires, comme les questions familiales, ne peuvent pas être arbitrées.
La tierce décision obligatoire (TDO)
C'est un mode alternatif de résolution des conflits par lequel les parties mandatent un « tiers décideur », qui n’est ni arbitre ni juge, pour qu’il se prononce sur un ou plusieurs points litigieux, juridiques ou techniques. Sa décision, équivalente à un contrat, est contraignante pour les parties. Le juge est également tenu par la décision du tiers décideur et devra s’y conformer si un litige lui est ensuite soumis, sauf dans certaines situations particulières.