"Au départ, je voulais faire de l'humanitaire." Voilà ce qui a poussé Olivia Venet à commencer sa carrière professionnelle à la Croix-Rouge. Durant ce premier métier, elle découvre la défense d'un homme poursuivi devant le tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Sa vocation pour le barreau est ainsi née : défendre, au-delà des concepts, un individu. Elle intègre alors le barreau dans un cabinet pénaliste dont elle est aujourd'hui associée, tout en conservant sa passion pour les droits fondamentaux auprès de la Ligue des droits humains dont elle sera Présidente durant 4 ans. Si l'engagement n'est jamais simple, ces années furent aussi les années Covid avec les problématiques de libertés individuelles que cette période a suscitées.
Mais une autre passion anime l'avocate : le voyage. Ainsi, dès la fin de ses études, Olivia Venet part en Asie du Sud-Est pour devenir instructrice de plongée durant trois années, ou comment prendre du recul et gagner en maturité. Elle intègre ensuite la Croix Rouge pendant deux ans, avant de repartir pour l'Asie pendant 6 mois. "J'aime me laisser porter par des rencontres et des opportunités, surfer sur la vague en quelque sorte."
Le barreau n'a toutefois pas guéri Olivia Venet du virus du voyage. Après plusieurs années, et une authentique recette du pot-au-feu, elle met en suspens sa carrière d'avocate pour reprendre le large, cette fois-ci avec filles et compagnon. Voyage en cocon familial sur un catamaran, de la Martinique à Bora-Bora, durant 15 mois. Avec deux petites de 4 et 6 ans, ce fut aussi l'école sur le bateau, et Olivia Venet dut se muer en maitresse d'école.
Depuis ces aventures diverses, Me Venet est pleinement au barreau. Des grands et des petits dossiers, "autant de vies et de responsabilités qui sont mises entre nos mains". L'année dernière, ce fut le procès des attentats pour des parties civiles mais aussi le dossier Oliver Vandecasteele : de quoi occuper cette pénaliste accomplie.
Mais qui sait ? Le voyage n'est jamais loin.
Merci à Vincent Defraiteur pour les textes et à Marc Isgour pour les portraits des avocats.