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Avocats aux parcours singuliers - Doyen des stagiaires

Chaque lundi, plongez dans notre nouvelle série "Avocats aux parcours singuliers". À travers ces portraits, nous mettons en lumière des avocats aux parcours uniques. Cette semaine, c'est Me André Lebrun qui est à l'honneur.
Actualité

« J’ai sans doute été un des stagiaires les plus âgés ». André prête serment en mai 2020, sa maitre de stage est plus jeune que lui, il a 54 ans.

Après sa licence en droit, André rejoint l’Union wallonne des entreprises (UWE). Il y restera 25 ans. Dès le départ, il se spécialise en droit de l’environnement. « J’ai coordonné le lobby des entreprises wallonnes dans la matière du cadre de vie et ai sensibilisé les PMEs à une meilleure gestion de l’environnement et à leur pratique en matière de mobilité ».

Au cours de cette première carrière, André a aussi siégé dans de nombreux conseils consultatifs : le conseil économique, social et environnemental, le conseil wallon de l’entreprise pour le développement durable, la commission de recours du droit d’accès à l’information en matière d’environnement, etc.

A 53 ans, cette carrière prend fin, sans prévenir. André est « chaos debout ». Il connaissait déjà Bernard DELTOUR qui lui propose d’intégrer le barreau, dans un cabinet dédié au droit de l’environnement pour les entreprises. C’est un grand défi pour André qui n’avait jamais envisagé une carrière au barreau auparavant. Après réflexion, il se lance dans l’aventure. « Il faut être prêt à saisir toute opportunité et à prendre des risques pour rebondir et relancer sa vie professionnelle ». Il connait la matière, mais pas la profession. Il suit les cours CAPA, comme tout stagiaire « C’était sympa et très rafraichissant de côtoyer tous ces jeunes ». 

Son expérience passée l’aide dans sa pratique actuelle : « Je n’ai pas une conception du droit pour le droit. J’apprécie, au contraire, l’approche opérationnelle : le droit au service du projet du client ».  Quant au barreau, « C’est un sentiment de liberté qui me guide aujourd’hui. C’est tout le sens d’une profession libérale : la liberté de choisir son client et de choisir la cause que l’on défend ».

Me LEBRUN a toute sa place aujourd’hui au barreau. « Je regarde l’avenir sans nostalgie du passé ; je l’aborde avec sérénité et pragmatisme. C’est une formidable aventure ».

Un grand merci à Vincent Defraiteur pour les textes et à Marc Isgour pour les portraits des avocats.